mercredi 28 mai 2008


Attendez......il y a eu l'incendie.

La délivrance des visas pour les aides humanitaires IL FAUT ATTENDRE

La junte militaire laisse filtrer au compte-gouttes l'aide humanitaire, mais serre la vis à l'opposition.
Chaque année au mois de mai, c'est devenu un triste rituel pour l'opposition birmane. Et le cyclone n'y change rien. La junte a décidé, hier, de proroger d'un an l'ordre d'assignation à résidence de la figure de proue de l'opposition, Aung San Suu Kyi.
Âgée de 62 ans, la présidente de la Ligue nationale pour la démocratie, le principal parti d'opposition, est confinée chez elle depuis 2003 et a, au total, été privée de liberté pendant plus de douze des dix-huit dernières années. Quelques heures avant cette annonce, les militaires birmans ont arrêté seize militants de la Ligue qui s'étaient réunis pour marquer le 18e anniversaire de la victoire électorale de leur parti, le 27 mai 1990, lors de législatives que l'armée n'a jamais reconnues.
Plus soucieuse des opposants que des sinistrés Le maintien en détention de Mme Suu Kiy a été décidé alors que se poursuit la grave crise humanitaire provoquée par le cyclone Nargis qui, selon les Nations unies, aurait provoqué 133 000 morts et disparus, et 2,4 millions de sinistrés.
Les organisations humanitaires font état de timides ouvertures.
Six employés étrangers de l'Unicef ont été autorisés à rejoindre des équipes de secours birmanes dans la région du delta de l'Irrawaddy, particulièrement touchée par le cyclone. Plusieurs responsables du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'Onu ont également été autorisés à s'y rendre.
Le PAM va d'ailleurs assurer l'acheminement de l'aide humanitaire transportée par Le Mistral, qui devrait permettre de nourrir 100 000 personnes durant quinze jours et de fournir un abri à 60 000 sinistrés.
Le navire militaire français, qui se trouvait depuis le 17 mai face au delta de l'Irrawaddy, va être contraint, face au refus des autorités birmanes, de décharger sa cargaison en Thaïlande.

La Birmanie continue d'ouvrir lentement la porte à l'aide étrangère
RANGOUN (AFP)
La Birmanie continuait mercredi à ouvrir progressivement aux humanitaires étrangers le delta de l'Irrawaddy, la région la plus ravagée par le cyclone Nargis, alors que sa décision de maintenir en isolement l'opposante Aung San Suu Kyi soulevait un tollé mondial.
Plus de trois semaines après le passage du cyclone qui a fait au moins 133.600 morts et disparus et 2,4 millions de sinistrés, les organisations humanitaires faisaient état de signes d'ouverture croissants de la part d'une junte militaire jusqu'à récemment hostile à toute aide extérieure.
De nombreux humanitaires étrangers attendent depuis des semaines un visa pour la Birmanie, tandis que ceux qui sont déjà à Rangoun rencontrent des difficultés à être autorisés à se rendre dans la zone dévastée du delta.
Les différentes agences de l'ONU disposent de plus de 200 personnes à Rangoun. Six travailleurs du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et au moins trois du Programme alimentaire mondial (PAM) ont pu se rendre dans l'Irrawaddy, a indiqué Richard Horsey, un porte-parole de l'ONU à Bangkok.
M. Horsey s'est montré optimiste. "Les plus gros obstacles auxquels nous étions confrontés ont été levés. A partir de maintenant, l'effort d'aide va monter en puissance rapidement", a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités birmanes ont adopté "une ligne souple".
"On assiste à un peu d'ouverture", a également estimé une porte-parole de Médecins sans frontières (MSF) à Bangkok, Véronique Terrasse.
Après de longues attentes, MSF a pu envoyer une douzaine d'étrangers dans le delta. Cela n'a pas été le cas pour d'autres organisations.
Florian Meyer, de l'association allemande Arbeiter Samariter Bund, a ainsi renoncé à rester en Birmanie après avoir attendu en vain pendant deux semaines à Rangoun une autorisation pour se rendre dans le delta. "Je quitte Rangoun demain avec beaucoup de frustration", a-t-il témoigné mercredi.
"J'ai dix ans de métier dans l'aide humanitaire. J'ai travaillé dans les Balkans, en Iran, au Sri Lanka et au Tchad. Mais jamais, nulle part, je n'avais éprouvé autant de difficultés", s'est plaint M. Meyer.
La Fédération internationale de la Croix Rouge a également indiqué que 30 de ses expatriés à Rangoun attendaient toujours le feu vert des autorités pour partir dans le delta. "Nous n'avons pas de nouvelles, mais nous continuons à espérer", a déclaré son porte-parole John Sparrow.
Le régime birman a fait une concession en annonçant que les particuliers qui affluent spontanément dans les régions affectées par le cyclone pour y distribuer vivres et vêtements étaient les bienvenus.
Jusqu'à présent, les autorités locales faisaient tout pour les dissuader de réconforter les milliers de miséreux massés au bord des routes pour mendier de l'aide aux voitures de passage.
Le quotidien d'Etat New Light of Myanmar a, par ailleurs, lancé un inhabituel appel aux dons privés, demandant tracteurs, carburants et engrais pour les paysans du delta dont les rizières ont été dévastées et les animaux de trait décimés par le cyclone.
Selon le journal, la catastrophe a provoqué un afflux d'eau de mer sur plus de 4.000 km2 de surfaces cultivées. L'ONU et l'Union européenne craignent une famine, alors que la saison du repiquage du riz a théoriquement commencé.
La junte birmane s'ouvre timidement à l'aide étrangère depuis la visite la semaine dernière du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Ce dernier a fait savoir que l'aide aux survivants du cataclysme constituait la priorité numéro un des Nations unies en Birmanie, et que la sortie de l'impasse politique pouvait attendre.
La communauté internationale s'est vivement indignée après le renouvellement mardi pour un an de l'assignation à résidence qui frappe depuis 2003 l'opposante Aung San Suu Kyi.
Le président américain George W Bush s'est dit "profondément troublé", le chef de la diplomatie britannique David Miliband attristé et son homologue français Bernard Kouchner a exprimé sa "plus profonde consternation".

mardi 27 mai 2008

INTRUSION HUMANITAIRE EN BIRMANIE:
une nécessité POUR LES SINISTRéS DU «NARGIS »
Nous la communauté birmane de France demandons une intrusion humanitaire en Birmanie.
« LE MISTRAL » attend au large des côtes birmanes pour acheminer plus de 1000 tonnes de fret humanitaire et les quatre autres bâtiments des américains et des anglais ne doivent plus attendre. Alors croyez vous que les sinistrés peuvent attendre encore les aides humanitaires?
Il faut faire en sorte qu'ils reçoivent les aides humanitaires le plus tôt possible.
Depuis le passage de cyclone « NARGIS » en Birmanie, le nombre des victimes ne cesse augmenter. En fait les victimes qui ont perdu la vie pendant le passage du cyclone sont plus chanceux que les rescapés. Les sinistrés sont les morts vivants qui survivent pour vivre en enfer. 48 heures avant le cyclone, les autorités pourtant informées n'ont pas prévenu la population de la catastrophe à venir.
A l'arrivée du cyclone, la junte a accepté les premières aides pour les sinistrés au bout du 4ème jour. L'ampleur de ce catastrophe naturelle est immense, la junte n'est pas capable de faire face aux besoins de l'aide aux sinistrés. Mais le cyclone a montré la vraie nature de la junte au monde entier. Au lieu de donner l'assistance aux victimes, la junte a maintenu le référendum du 10 mai, à part 47 villes dévasté. Le nombre de sans-abris s'élève à plus de 2,6 millions, mais pire encore, il y aura le risque de l'épidémies et la famines pour les 14 millions habitants qui habitent dans cette zone, car la région du delta est le grenier de riz pour la Birmanie.
La meilleure solution est d'envisager une intrusion humanitaire en Birmanie sans attendre l'autorisation de la junte. Ceci n'est pas une acte de guerre, la junte ne peut pas tirer sur les aides humanitaires, C'est une aide pour le peuple birman.
L'ampleur de l'aide nécessite une logistique militaire et non civile.
Chaque heure compte pour les rescapés sans eau, sans nourriture, sans aides dans les zones inondées. .
LA COMMUNAUTE BIRMANE DE FRANCE

vendredi 23 mai 2008

LA BIRMANIE DONNE SON FEU VERT A L'AIDE INTERNATIONAL

Le leader de la junte birmane, le général Than Shwe, a accepté vendredi d'ouvrir son pays à l'aide de "tous les travailleurs humanitaires" sans considération de nationalité, annonce le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Cet accord, s'il se traduit en actes sur le terrain, devrait permettre à l'aide internationale de porter massivement secours aux 2,4 millions de Birmans frappés par le cyclone Nargis dans le delta de l'Irrawaddy, la zone la plus durement touchée.
Ban s'est entretenu pendant un peu plus de deux heures avec le général Than Shwe à Naypyidaw, la nouvelle capitale birmane.
Prié de dire par un journaliste s'il s'agissait selon lui d'une avancée notable, Ban a répondu: "Je pense que oui. Il a accepté d'autoriser tous les travailleurs humanitaires sans se soucier de leurs nationalités."
Un responsable de l'Onu a précisé que Than Shwe avait clairement donné son feu vert aux organisations humanitaires pour se rendre dans le delta. "Le général a dit qu'il n'y avait aucune raison pour que ça ne se passe pas comme ça tant qu'il s'agit de véritables travailleurs humanitaires", a-t-il dit.
Ban a ajouté que le leader de la junte avait aussi donné son accord pour que l'aéroport de Rangoun, l'ancienne capitale, devienne le centre logistique de la distribution de l'aide, qui ne parvient encore qu'au compte-gouttes en raison des restrictions imposées aux organisations humanitaires étrangères.
"Il a adopté une position assez souple sur cette question", a déclaré le secrétaire général de l'Onu aux journalistes.
"J'ai insisté auprès de lui sur le fait qu'il était très important qu'il autorise l'accès à ces travailleurs aussi rapidement que possible et que l'aide soit délivrée aux personnes dans le besoin aussi rapidement que possible", a-t-il ajouté.
"BLOQUÉS À RANGOUN"
D'après des experts, des milliers de personnes pourraient mourir de faim et de maladies dans le delta de l'Irrawaddy, malgré l'ouverture de la Birmanie à une aide d'envergure. Trois semaines après la catastrophe, le bilan officiel fait état de quelque 134.000 morts et disparus.
En l'absence de détails précis sur les modalités de l'accord birman, l'annonce de Ban a suscité le scepticisme de certains responsables humanitaires.
"Rien de tout cela n'a l'air vraiment nouveau", a déclaré Dan Collison de l'organisation Save the Children, à Bangkok. "Les travailleurs humanitaires de nombreuses nationalités sont déjà en Birmanie, mais ils restent bloqués à Rangoun."
Jeudi, le secrétaire général de l'Onu a pu se rendre compte par lui-même de l'étendue des dégâts en survolant en hélicoptère une partie du delta de l'Irrawaddy, ravagé par le passage de Nargis, le 2 mai.
Ban assistera par ailleurs à une conférence de donateurs organisée conjointement par l'Onu et l'Association des Nations du Sud-Est asiatique (Asean), dimanche à Rangoun.
La junte réclame plus de 11 milliards de dollars mais les pays donateurs rechigneront à donner tant qu'ils ne pourront pas vérifier sur le terrain ces besoins, a prévenu le secrétaire général de l'Asean, Surin Pitsuwan.
La conférence de dimanche coïncide avec l'expiration de l'assignation à résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix, mais personne ne s'attend à ce qu'elle soit libérée à cette occasion.
La Birmanie, qui fait partie de l'Asean, a accepté plusieurs vols humanitaires à atterrir à Rangoun, notamment de l'armée américaine, mais a globalement tenu les experts occidentaux à l'écart des zones les plus sinistrées.
Des équipes médicales d'Inde, de Chine, de Thaïlande, du Laos et du Bangladesh travaillent actuellement dans le delta de l'Irrawaddy aux côtés de milliers de médecins birmans et de bénévoles, rapportent les médias officiels.

mardi 20 mai 2008

LES SINISTRES NE PEUVENT PLUS SUPPORTER

Alors que la Birmanie vient d'être touché par le cyclone "NARGIS" le 3 mai dernier, le nombre de victimes fait près de 260 000 morts. Plus de 1,4 millions de sinistrés sans-abri. La junte militaire au pouvoir a refusé durant plus de 10 jours l'arrivée des secours international en bloquant les délivrances de visas, laissant les sinistrés dans la détresse.Depuis le 12 mai les occidentaux travailleurs humanitaires ne sont plus autoriser à quitter Yangon.

Au lieu de donner l'assitance aux victimes la junte a maintenu le référendum du 10 mai, à part 47 villes dévastés. Ce référendum a beaucoup de irrégularités pour avoir approuvé, montre bien que le régime compte se maintenir au pouvoir à n'importe quel prix.

Dans les 47 villes dévasté où la date de référendum est rapporté au 24 Mai; la junte ordonne des évacuations des refuges (monastère, école,......)La junte fait le deuil pour préparer les urnes pour ce référendum.

Des milliers de personnes dans un état misérable et sans endroit où s'abriter ne savent plus comment se refugier dans les prochains jours qui annonce l'arrivé des pluies.

Depuis hier, la junte déclare d'accpeter des aides humanitaires si l'ASEAN coordonne l'aide étrangère aux sinistrés.

Est - ce qu'ils seront à la hauteur?????????????????????????

dimanche 18 mai 2008

YouTube - Nargis @ Myanmar

http://youtube.com/watch?v=qMBlyfckTUs

Regardez vous même.....vous voyez bien que il y a plus de 1,4 millions birmans qui attendent de l'aide . Ne les laissez plus allendre; en quelquesorte ils ont des morts vivants.
Ils survivent pour rester en enfer.

vendredi 16 mai 2008

LES SINISTRES NE PEUVENT PLUS ATTENDRE

We would like to invite you to participate our demonstration in Paris for our suffering people by cyclone in Burma. We need to accept the Humanitarian Aide from international several countries for our people. The natural catastrophe in Burma is our National problem,so we need to press on the SPDC to accepted the international Humanitarian agencies and urge US,UK,France and other key countries no need to waiting the permission of SPDC,to save suffering people in Burma by force immediately.

Date: 17.05.2008,Saturday,
Time: From 14h Place: Square of Human Rights
Metro:Troccadero

Burmese community in France
Htin Kyaw 06 71 48 80 22
Ko Htwe 06 77 49 17 33

jeudi 15 mai 2008

Birmanie: l'Onu veut envoyer un émissaire, la constitution approuvée - MSN Actualités - Actualités

Birmanie: l'Onu veut envoyer un émissaire, la constitution approuvée - MSN Actualités - Actualités
Face à la pression, la Birmanie entrouvre timidement ses portes mer.
mai 14, 2008 par Aung Hla Tun
RANGOUN (Reuters) - La junte au pouvoir en Birmanie, en proie à une pression internationale croissante pour ouvrir en grand ses portes à l'aide humanitaire, envoie un premier signe d'espoir tout relatif en autorisant 160 travailleurs humanitaires asiatiques à pénétrer dans le pays.
Ce personnel humanitaire en provenance du Bangladesh, de Chine, d'Inde et de Thaïlande a été invité par les militaires au pouvoir à participer aux opérations de secours à destination des victimes du cyclone Nargis, qui aurait fait jusqu'à 100.000 morts et disparus dans le delta de l'Irrawaddy.
Ce geste, aussi symbolique que dérisoire, n'est qu'une goutte d'eau en rapport aux milliers de travailleurs humanitaires étrangers qui attendent l'ouverture des frontières birmanes pour lancer une opération de grande ampleur, semblable à celle qui avait suivi le tsunami de décembre 2004 en Asie.
Après avoir craint qu'une dépression tropicale tourbillonnant au sud-est de Rangoun ne se transforme en cyclone dans les prochaines 24 heures, les prévisionnistes se montraient plus rassurants mercredi en fin de journée.
"Cela relève du système de la mousson. Il n'y a pas à s'inquiéter. Il est vraiment peu probable que cela se développe en un cyclone semblable à Nargis", a déclaré à Reuters A.R. Subbiah, du Centre asiatique de prévention des catastrophes naturelles, basé à Bangkok.
A Genève, l'Organisation météorologique mondiale de l'Onu a déclaré qu'elle prévoyait des orages avec des pluies importantes et des vents soutenus mais rien de semblable à un cyclone.
La Fédération internationale de la Croix-Rouge redoute toutefois ces pluies qui "pourraient représenter le pire scénario imaginable" en provoquant des inondations sur des sols déjà saturés d'eau.
LA THAÏLANDE TENTE UNE MEDIATION AVEC LA JUNTE
Le Premier ministre thaïlandais, Samak Sundaravej, a par ailleurs rencontré pendant deux heures et demie son homologue birman, Thein Sein, pour tenter, en vain, de le convaincre d'ouvrir les portes du pays aux personnels étrangers.
"(Thein Sein) a insisté sur le fait que son pays de 60 millions d'habitants avait un gouvernement, une population et un secteur privé capables de s'attaquer au problème eux-mêmes", a déclaré Samak à son retour à Bangkok.
"Il n'y a pas d'épidémies ou de famine. Ils n'ont pas besoin d'experts mais veulent recevoir de l'aide de tous les pays", a-t-il ajouté.
Un avis que ne partage pas Louis Michel, le commissaire européen à l'Aide humanitaire. "Il y a un risque de pollution de l'eau, un risque de famine à cause de la destruction des réserves de riz", a-t-il dit à la presse à Bangkok, avant un déplacement prévu à Rangoun.
"Nous voulons convaincre les autorités de notre bonne foi. Nous sommes là pour des raisons humanitaires", a-t-il ajouté, rejetant l'idée d'une intervention unilatérale de la communauté internationale, sans autorisation de la junte birmane. "Je pense que ce ne serait pas la meilleure solution."
La France avait évoqué cette éventualité mardi lors d'un sommet européen à Bruxelles, appelant les Nations unies à agir, même sans l'accord de la junte, au nom du principe onusien de la "responsabilité de protéger".
L'inquiétude inspirée par le sort des 1,5 million de victimes s'accroît à l'étranger, les Nations unies et des pays occidentaux ayant laissé entendre que les sinistrés étaient peut-être victimes de détournements de l'aide qui leur est destinée.
"C'EST AFFREUX"
D'après des experts, les sinistrés ne recevraient qu'un dixième de l'aide nécessaire dans le delta de l'Irrawaddy.
"C'est affreux. Les gens sont dans un besoin désespéré, ils prient lorsque des véhicules passent à proximité", a témoigné à Reuters Gordon Bacon, coordinateur du Comité de secours internationaux, par téléphone depuis Rangoun.
Le Programme alimentaire mondial, qui est à la recherche d'hélicoptères pour acheminer du riz et des biscuits énergétiques, a déclaré avoir livré de la nourriture à 50.000 personnes et espère venir en aide à 750.000 personnes dans les six mois.
Les rescapés de Nargis, confrontés au manque d'eau, de nourriture et de conditions d'hygiène élémentaires, sont aussi sous la menace d'épidémies comme le choléra. "Si l'aide ne parvient pas à ces gens rapidement, avec des abris et des toilettes, des maladies vont se déclarer", a prévenu Gordon Bacon.
Un haut responsable des services de santé thaïlandais a fait savoir à Reuters que Bangkok allait envoyer une équipe de 30 médecins avec dix tonnes de matériel qui lui permettront de travailler pendant deux semaines.
L'armée américaine a par ailleurs procédé à des nouveaux vols humanitaires, portant à huit le nombre de ses navettes à destination de Rangoun. "Nous n'avons pas de confirmation pour des vols futurs mais nous sommes très optimistes", a déclaré le colonel Douglas Powell.
Trois bâtiments de la marine américaine, qui mouillent dans les eaux internationales au large de la Birmanie, attendent également le feu vert des autorités.

POUR LES SINISTRES

Après le passage de cyclone plus de 100 000 morts dont la plupart sont des enfants et des femmes.Ainsi plus de 42 000 disparus et centaines de milliers de personnes sont sans-abri.Comme vous savez la situation en Birmanie pour les sinistrés est très mal.Les sinistrés ont un grand besoin de l'eau, de la nourriture, des médicanments et des soins médicaux.....sans tout ça le nombre des victimes augmentera à chaque heure. La junte n'accpete pas encore des aides nécessaire. Ce sont des moines et des voisinages qui partagent de la nourriture et l'abri. De notre côté on commence à collecter des dons pour les sinistrés. "La communauté birmane de Frnace" ne possède aucun compte bancaire.Nous collectons de l'argent en espèces et donner en main propre en Birmanie via nos collègues.Mais nous vous donnerons un reçu de vos dons.Ils partiront personnellement sur place dans des endroits difficile d'accès pour donner des aides (médicaments, nourriture,l'eau) C'est un engagement difficile à expliquer ; main nous travaillons avec confiance.Comprenez bien que nous essayons de notre mieux de vous informer comment utilise vos dons.Il y a deux personnes qui s'en chargera pour la collecte de dons et si vous désirer, il y aura un blog où nous déclarons des activités pour les sinistrés du "NARGIS". Ainsi que des dons (anonyme ou pas). Ci-dessus les coordonnés de ces deux personnes de "La communauté birmane de France".Vous pouvez les contacters ces deux personnes directement.
MME KHIN ZIN MINN 06 82 76 22 25
zinminn@hotmail.com
11 RUE HENRI DUNANT
93800 EPINAY SUR SEINE



LA COMMUNAUTE BIRMANE DE FRANCE
HTIN KYAW LWIN

mardi 13 mai 2008

DES PLUIES DILUVIENNES RALENTISSENT LES SECOURS EN BIRMANIE

par Aung Hla Tun
RANGOUN (Reuters) -

Les pluies diluviennes qui s'abattent sur le delta de l'Irrawaddy, dans le sud de la Birmanie, entravent la distribution des secours aux rescapés du cyclone "Nargis", dont le nombre est estimé à plus d'un million et demi.
Onze jours après le passage de "Nargis", l'aide humanitaire arrive toujours au compte-gouttes dans les zones sinistrées et de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer l'attitude de la junte militaire au pouvoir, accusée de fermer ses frontières aux équipes de secours internationales.
"La réponse du régime birman à la crise est absolument impitoyable et ceux qui en payent aujourd'hui le prix sont des personnes qui souffrent depuis longtemps", a estimé le Premier ministre australien Kevin Rudd.
Au lendemain de l'arrivée d'un premier gros porteur américain C-130, un avion australien a atterri à Rangoun avec à son bord 31 tonnes de produits de première nécessité, de kits sanitaires, de couvertures et d'eau potable.
Deux autres appareils américains doivent atterrir dans la soirée en Birmanie, un pays décrit par Washington quelques jours plus tôt comme un "bastion de la tyrannie".
Pendant ce temps-là, des dizaines de milliers de personnes sont toujours dans l'attente d'une aide humanitaire, réfugiés dans des monastères, des écoles, et dans tout autre bâtiment que le cyclone n'a pas emporté.
En proie à la famine, au manque d'eau potable et à des conditions sanitaires déplorables, les rescapés de "Nargis" doivent par ailleurs faire face au danger du choléra.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois déclaré mardi qu'aucun cas n'avait été détecté pour l'heure.
Les pluies diluviennes qui s'abattent sur le pays n'arrangent en rien la situation, ralentissant considérablement l'acheminement de l'aide internationale.
"Je me trouve dans un endroit où il y a actuellement près de 10.000 personnes sans abri et il pleut à verse", a témoigné notamment une responsable de la Croix Rouge internationale, Bridget Gardener.
"TOUS LES MOYENS"?
Les mauvaises conditions météorologiques conjuguées à l'inflexibilité des généraux birmans plongent le pays dans une situation catastrophique où les agences internationales semblent impuissantes, suspendues à un geste d'ouverture de la junte.
Le Programme alimentaire mondial (Pam) a ainsi indiqué lundi qu'il était en mesure de livrer seulement 20% des 375 tonnes journalières qu'il faudrait normalement distribuer aux rescapés.
De même, l'association Médecins sans frontières (MSF) a dit que ses membres, toujours bloqués à la frontière thaïlandaise dans l'attente de visas, faisaient face à "des restrictions de plus en plus importantes" de la part des autorités de Naypyidaw (NDLR: nouvelle capitale des généraux).
De retour d'une expédition à Bogalay, où au moins 10.000 personnes ont trouvé la mort, un homme d'affaires birman a affirmé que l'armée s'appropriait directement l'aide humanitaire internationale.
"Il y a toujours des villages dans des zones très touchées où des personnes sont dépourvues de tout", a indiqué cet homme ayant requis l'anonymat.
"Autour de Bogalay, les donateurs privés n'ont pas le droit de distribuer l'aide directement aux victimes. Nous avons dû laisser sur place ce que nous avions", a-t-il poursuivi.
A New York, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a exprimé sa "immense frustration" et son "grande préoccupation" par rapport la "lenteur inacceptable" de la distribution de l'aide internationale.
Le Haut représentant de l'Union européenne dans le domaine des Affaires étrangères, Javier Solana, a estimé de son côté qu'il fallait utiliser "tous les moyens" pour contourner la fermeté birmane, évoquant à Bruxelles la possibilité de largages de colis humanitaires dans certaine régions, hypothèse susceptible de provoquer l'ire de la junte.
L'Onu estime que le passage de "Nargis" pourrait avoir fait près de 100.000 victimes alors que le dernier bilan officiel fourni par les généraux birmans fait état de près de 32.000 morts et d'environ 30.000 disparus.
Aung Hla Tun, version française Olivier Guillemain

Birmanie: Ban Ki-moon dénonce la lenteur "inacceptable" des secours - Générale - Fil infos - Le Vif/L'Express

Birmanie: Ban Ki-moon dénonce la lenteur "inacceptable" des secours - Générale - Fil infos - Le Vif/L'Express

United Nations to apply "responsibility to protect" doctrine to force international aid into Myanmar Petition

United Nations to apply "responsibility to protect" doctrine to force international aid into Myanmar Petition

lundi 12 mai 2008

NARGIS AU MYANMAR

Plus de 100 000 morts pendant le passage; mais il se peut que le nombre augmente au fils du temps.
Jusqu'à maintenant les aides de premiers nécessité n'aarivent pas aux sinistrés.
Mais les fournitures pour les sinistrés sont exposé dans les superettes.....qui les vends aux marché????
Alors n'attendez plus pour agir.